Difference between revisions of "Compte-rendu exclusif du tournage Inglourious Basterds"

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Il était une fois… les bâtards à l'œuvre

Un reportage exclusif sur le plateau of Inglourious Basterds par Sebastian Haselbeck


Je regarde dehors par la fenêtre du train et je vois des paysages enneigé. C’est l’hiver profond dans le nord-est de l’Allemagne à cette période de l’année. Il n’y a en général pas de neige mais l’hiver est rude et froid, et le temps infect. Quelques rayons de soleil percent le ciel chargé. Je lis quelques scènes de plus du script d’Inglourious Basterds, puis je décide de le mettre pour de bon de côté. Un grand sourire s’affiche sur mon visage. Plus tôt dans la matinée, j’avais les larmes aux yeux en lisant les premières scènes du film. Tarantino pur, je me suis dit, original à en crever, mais vintage dans un certain sens, cinématique et purement divertissant. Des personnages qui crèvent l’écran, de la violence qui fera frémir certains and des dialogues qui resteront dans les mémoires. Depuis combien de temps on a attendu ça, je me dis. Kill Bill est un monument épique, Quentin Tarantino au top de ses talents de réalisateur. Cependant, il est reparti à nouveau pour franchir le Mont Everest du cinéma. N’écoutez pas les quelques sites qui ne font toujours pas correctement leur travail et mentionne ce film comme un remake du classique du macaroni combat, réalisé par Enzo Castellari dans les années 70. Inglorious Basterds est un film qui combine, dans une pure logique Tarantinesque, plusieurs histoires en un seul et pur orgasme cinématographique. Tout y est. Les nazis, les bâtards, l’héroïne, le film dans le film, les hommages, les dialogues incroyables, le porno et Mike Myers. Inglorious Basterds va peut-être devenir l’un des films les plus fous de ces dernières décenies, and quand mon train arrive enfin, il me reste plus qu’une nuit avant de voir le maître à l’œuvre. Je suis en chemin pour Berlin.

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  • Extérieur du cinéma, la fenêtre est la cachette de Shosanna. Cliquez pour agrandir.

Passons 15 heures, et l’alarme se déclenche. Mon hôtel n’est qu’une masse informe, ma tête me fait mal comme si j’avais été frappé par la bat de baseball du Bear Jew, et j’ai une combinaison d’angine et de gueule de bois à cause du vin que j’ai bu la veille. Je prépare mes affaires et une heure plus tard, je suis dans un van en direction du plateau, avec (sans conteste) le meilleur publicitaire du business. J’avais aucune idée que Postdam était si loin de Berlin. On roule pendant presque une demi-heure et on s’arrête aux studios de Baberlsberg, la version allemande des studios Universal. Ces studios existent depuis Metropolis et a plus récemment eu bonne presse avec L’enquête avec Clive Owen ou encore Walkyrie avec ce mec de la scientologie, quel est son nom déjà. Ils sont passés par là, pour les bonnes équipes sur place, le financement et les repères historiques. L’endroit est relativement calme. Nous sortons du van et on se dirige vers le principal studio, le Marlene Dietrich Hall, un site historique, on peut le dire, et son existence est clairement un des raisons qui a poussé le principal bâtard à tourner ici. Nous laissons nos portables au Big Bad Handyman (handy est l’allemand pour portable) et on s’introduit dans l’immense studio. C’est parti, je me dis.

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La première chose que je vois sont des Swastikas, des tonnes de Swastika. « Tous les Nazis et les gens ici » dira Quentin plus tard en rigolant. D’énormes bannières rouges et des drapeaux avec des Swastikas noires menaçantes sur des cercles blancs, qui me fixent comme dans un mauvais rêve. En étant allemand, je me sens très mal à l’aise dans cet environnement, mais je sais que c’est juste un film et que les Nazis font se faire dérouiller, donc nous nous dirigeons vers la grande installation, aussi grande qu’un terrain de foot, puis nous la traversons. Il s’agit du hall de la cinémathèque de Shosanna avec l’entrée principale, où est manipulée la dolly de Robert Richardson. Je vois des lumières éblouissantes, beaucoup de membres de l’équipe technique tout autour et un homme qui gesticule et rigole, proche de la caméra. Est-ce que j’ai mentionné que j’ai approché Jeff Dashnaw sur le chemin ? J’en dirais plus après. Je m’imprègne de l’atmosphère et commence à regarder tout autour. Un immense hall avec des escaliers des deux côtés et une galerie au-dessus, par laquelle on entre dans l’auditorium. Beaucoup de faux marbre, des swastikas et des chandeliers pour décorer l’endroit. Des figurants en costumes d’officiers nazis, des vieilles femmes et autres petit peuple des VIP du régime de Vichy sur le parterre. L’immense dolly est manipulée par quelques pauvres bâtards en baskets, Bob Richardson est assis au bout de la grue, les cheveux aussi blancs que la neige, les yeux concentrés sur la scène et ses mains tenant le matériel caméra dont je ne peux pas imaginer le prix. Soudain quelqu’un se met à crier « ça tourne ! » et une autre fille répète l’annonce en allemand « ruhe bitte ! » ou quelque chose comme ça, et soudain on pouvait entendre une aiguille tomber à terre. Quentin Tarantino, caché quelque part derrière une masse de gens répétant « eins, zwei, drei » (l’allemand pour un, deux, trois) and puis on entend « action ! » et un méchant SS Hans Landa, joué par un acteur de la télé allemande, Christoph Waltz, marche jusqu’à Bridget von Hammersmark, multipliant les compliments à son propos en chemin, alors que ses intentions semblent être totalement l’inverse. La scène entière est répétée quelques fois jusqu’à que Q soit satisfait. Quelques minutes plus tard, après avoir discuté avec quelques personnes par-ci par-là, dont la productrice associée qui vient de quitter ses vacances à la plage, nous entrons un peu plus dans le hall pour avoir un meilleur aperçu de l’action et serrer la main de Quentin. Il nous invite (le publicitaire et moi) à s’asseoir sur les marches pour regarder et entre deux prises, nous montres les photos d’exploitation qui sont accrochées à côté de l’entrée du cinéma. Quelles photos d’exploitation, vous me diriez.

Stolz der Nation (La fierté de la nation) est le film qui est projeté en avant-première, un film de propagande nazie concocté par Joseph Goebbels, le troisième ministre de la propagande du Reich. L’endroit est rempli de publicité pour le film. Fredrick Zoller, un héro de la guerre comme star du film, jouant son propre rôle, un sniper qui a tué des centaines d’Alliés depuis une tour d’église. Zoller est joué par une de ses stars allemandes, Daniel Brühl, qui est peut-être connu du public américain pour des films comme Goodbye Lenin ou Joyeux Noël, film dans lequel il partageait déjà l’affiche avec Diane Kruger qui est justement un peu plus loin, jouant la charmante Bridget von Hammersmark, une star allemande et espionne de surcroit. Je lui parlerai plus tard pendant la pause déjeuner et elle s’avère être plutôt une personne sympa. Où sont les bâtards ? Aujourd’hui n’est clairement pas une journée de tournage concentrée sur la troupe d’Aldo Raine, il s’agit plutôt du climax sanglant à Paris. Cependant, ils sont là, Omar Doom et Eli Roth, lui-même le véritable réalisateur de Stolz der Nation. C’est la dernière prise pour cette scène et on se pousse pour que l’équipe prépare la scène suivante.

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C’est remarquable de voir qu’une équipe allemande puisse aussi bien travailler avec des réalisateurs d’outre-mer. Ce qui est d’autant plus remarquable c’est comment tout le monde se débrouille avec une telle chaleur envahissant l’endroit. Les projecteurs, le plateau en bois et le manque d’air conditionné transforment la cinémathèque en sauna, alors qu’il gèle dehors. Nous retournons là où les acteurs et producteurs s’assoient, avec des chaises à leurs noms (certaines avec de vrais noms et d’autres avec les noms de Zoller et Hammersmark). Jusque là tout va bien, je me dis. Par contre je me demande comment je vais écrire à propos de tout ça, je ne sais même pas par où commencer. Pourtant je suis bien là en train de taper. On s’approche de la fille dont vous vous souvenez peut-être, des panneaux publicitaires de Death Proof pour Potheads II, elle est avec l’équipe caméra et elle me laissera même plus tard utiliser une fois l’ardoise. Je n’ai jamais été aussi nerveux, je peux vous le dire, alors qu’on annonce telle ou telle scène, prise je ne sais plus combien, avec des centaines d’yeux braqués sur moi, définitement le coup d’adrénaline. On prépare une autre scène et une fois de plus, un silence règne sur le plateau. Le machino pousse la grue sur les rails et le chef op vole en plein air, suivant les acteurs et les figurants dispersés sur les escaliers du hall. Ca devient tout à fait passionnant quand Mélanie Laurent entre dans la galerie depuis le haut, regarde la foule avec dédain et descend à la rencontre de son destin. Et les plans-séquences typiques de Tarantino font leur entrée. Quentin sait exactement comment faire monter la pression. Le public saura exactement ce qu’il y a dans la tête des personnages, et les personnages eux-mêmes sauront, mais c’est un jeu de poker avec une issue tragique et tout le monde est sur ses gardes avant de faire tomber les cartes.

Je papote avec Eli Roth, qui est clairement mal à l’aise avec son costard, vu la chaleur qui règne. Lui et Omar se font passer pour des Italiens dans cette scène, donc on échange les quelques mots italiens qu’on connait, et on partage nos impressions sur les Italiens. Je n’avais aucune idée que j’allais en rencontrer un vrai plus tard. Mais l’idée de langue est assez importante pour qu’on écrive quelques mots à ce propos avant. Le film reste fidèle aux vrais langues que parlent les personnages, donc « les français parleront français, les Allemands parlent allemand et les Américains parlent américain » comme me le confirme Quentin quelques temps plus tard, « tout est divisé en trois. Par exemple, l’épisode de La Louisianne, tout est en allemand ». Ca va être très intéressant de voir quel impact aura ce film sur le public européen. Ca va être la première fois que les Allemands entendront un dialogue de Tarantino en allemand non sous-titré. Le publicitaire me demande si j’ai besoin d’un cachet d’aspirine. Je secoue la tête, même si j’ai une gueule de bois de la taille du Texas. Heureusement que c’est la pause déjeuner.

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  • Extérieur du cinéma, dévoilant une une publicité pour Stolz der Nation. Cliquez pour agrandir.

J’imaginais que la restauration sur un tournage se limitait à une sorte de fast food dans des assiettes en cartons, avec des gens assis sur des caisses et des bouteilles de bière vides sur le sol. Mais d’où me vient un tel cliché ? Ah oui, j’ai trop regardé Full Tilt Boogie. C’est la surprise pour moi. On entre sous une immense tente avec un sol en bois, après s’être servi des plats succulents dehors, on s’assoit à côté d’Eli Roth et d’Omar, Diane Kruger, les producteurs et un gars de KNB FX, je suppose celui qui doit être en charge du rendu des scalps pour qu’ils aient l’air convaincants. Je pense à tout ça pendant une seconde et je commence à manger. Eli se penche vers moi et me dit : « Est-ce que t’as vu Enzo ? Il est assis là-bas ! », Enzo qui je me demande et là j’en crois pas mes yeux. Quelques tables plus loin est assis Enzo G. Castellari, le réalisateur d’Inglorious Bastards. Je me refuse de croire ce que j’ai vu et je continue de manger. Après le dessert, ça continue, mon téléphone sonne et je suis convoqué par Q dans son bureau. On passe l’entrée des bureaux et on traverse le labyrinth de couloirs, on passé devant le bureau de la production et puis j’entre dans le bureau de Quentin, je ferme la porte et je m’assois. Un bureau remplis de trucs entre moi et le réalisateur, qui fume un cigarillo et feuillette des papiers sur bureau.

Ce qui suit, est une sorte de cours sur le cinéma d’exploitation, suivi d’une petite interview improvisée (j’ai éparpillé les morceaux un peu partout dans ce compte-rendu). J’ai déjà posté la liste des deux Top 20 avec des citations qui constituent plus ou moins la leçon de ciné à laquelle j’ai assisté. Avant de commencer, je donne à Quentin un souvenir d’Espagne, comme il a manqué les projections spéciales Sergio Leone de la tournée, Rolling Roadshow de l’Alamo Drafthouse, puis un t-shirt Tarantino Babies. Je lui demande si le tournage est dans les temps et s’il pense être prêt pour la projection à Cannes. « Jusque-là tout va bien », il dit, « On espère. C’est le truc, tout depend si on peut finir le mois prochain, le climax, est-ce que je peux finir ça ce mis-ci… Si je peux boucler la première semaine de Février alors on devrait être bon. Ce sera crucial mais on devrait pouvoir le finir ». Lui et Sally dans la salle de montage, je lui suggère. A propos de l’histoire d’Ennio Morricone, il dit qu’il va faire la musique comme il le fait normalement, “compiler different BO et autres”, l’histoire de Morricone était en fait qu’une grosse rumeur. Qui sait si ça aurait donné quelque chose, si le tournage n’était pas pressé ? Qui sait. Après avoir parlé, on retourne sur le plateau, le publicitaire et moi, on s’arrête à l’un des bureaux et on me fournit une version définitive de script actuel, contrairement à la version imprimée pompée sur internet que j’avais avec moi dans le train.

De retour sur le plateau, je remarque que de nouvelles scènes ont été préparées. Le hall du cinéma est à nouveau rempli de figurants, de membres de l’équipe et d’acteurs. Daniel Brühl est dans son personnage en train de parler à des gens, dont une femme qui ressemble à un paon, qui se révèle être en fait Julie Dreyfus (qui doit être Francesca Mondino, je présume), j’ai failli par la reconnaitre. Ils sont tout un groupe à parler d’une récompense que Fredrick Zoller pourrait recevoir. Le plan est centré sur une multitude de gens un peu partout, montant et descendant les escaliers, fumant, buvant du champagne. Des discussions, des grands rires et des toasts. En parlant de rires, pendant une autre prise, on voit un personnage principal qui traverse la galerie et rencontre deux grands caïds nazis, et les deux acteurs ont dû se faire une blague entre eux et en rigoler parce que leurs rires, quand le personnage passe devant eux, sont tellement forts et convaincants quand la grue les survole, que tout le monde commence à rire tout bas. J’aurais dû leur demander quelle était la blague, parce que je ne peux pas croire que c’était un rire sur commande, ça avait vraiment l’air convaincant. Sans être trop métaphorique, je trouve que le hall fait office de plateforme pré-climax, l’élément déclencheur du grand final du film, et je pense que tout ça est bien rendu par le travail de la caméra, qui change un peu plus tard dans le journée, devenant non plus un examen en hauteur du hall, mais plus bas au niveau des escaliers, lorsque l’histoire elle-même progresse avec l’arrivée des Nazis durant la fête. On se promène un peu vers une porte extérieure du plateau, une petite carte montrant le plan de la cinémathèque de l’intérieur et quelques maisons, aussi utilisées plus tard pour la scène se situant à Brooklyn, on me dit. On entre dans sur un nouveau plateau, l’auditorium, du plastique couvrant les sièges, des décorateurs encore à l’œuvre et la peinture encore fraiche.

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  • Enzo Castellari dans sa caravane

Durant la pause suivante, Quentin me fait signe pour le rejoindre là où ils sont tous assis. Lorsque je monte les trois marches vers le petit salon, mon cœur commence à battre. Il veut me présenter un vieil homme assis à côté de lui et Eli Roth, bien sûr je parle d’Enzo Castellari. Excité comme un gamin qui va voir le père noël, j’essaie de le saluer en italien (mon italien est vraiment pauvre), et tout ce que je peux dire c’est « il maestro ! » et lui dire l’honneur que j’ai de le rencontrer. C’est le geekasm. Quentin, Eli, Enzo, le fils d’Enzo, et moi, tous en train de parler de westerns spaghettis. Quentin doit retourner sur le plateau, donc Eli, Enzo et moi continuons de parler et Eli précise à quel point il admire le talent d’Enzo pour avoir gérer avec des budgets si restreints et ce qu’il en a tiré comme leçon. Eli me dira plus tard à propos du tournage de Stolz der Nation que les conseils et astuces d’Enzo l’ont beaucoup aidé à réaliser son film de propagande « complètement to much ». Enzo y fait une apparition caméo.

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L’après-midi avance et je peux comprendre la fatigue que doit ressentir l’équipe. Non seulement ma gueule de bois affaiblit sévèrement ma concentration et la chaleur commence à devenir insupportable. Nous marchons à nouveau autour du plateau, je rencontre le mec cool responsable des coiffures, et le chef du département maquillage, et également Lawrence Bender avec qui j’échange quelques remarques à propos de Full Tilt Boogie, que j’ai regardé pour me préparer. « Des bons moments » il dit, en repensant aux problèmes avec les syndicats et les tempêtes de sable. Le plateau est entouré de matériel bien sûr et le département accessoire s’avère être particulièrement intéressant, avec tous les pistolets, couteaux et… explosifs. Avant de conclure ce compte-rendu, laissez-moi développer une autre surprise. Sortie de nulle part, Zoe Bell, « le chat », qui bouscule presque le publicitaire et avec qui je vais ensuite échanger quelques mots. Comme vous le savez peut-être, elle va apparaitre dans un show en ligne bientôt, et pour ce film, elle fait quelques doublures pour Diane Kruger. But comme moi ce jour-là, elle vient juste pour le plaisir (moins la gueule de bois, je suppose). Avant la nouvelle prise, on visite un autre plateau, caché derrière une cloison et on passe un bon nombre de fois devant les chambres personnelles de Shosanna, malheureusement déjà vidées de la déco et des accessoires.

Les dernières scènes tournées ce jour-là sont des prises d’Omar et d’Eli, se pressant de quitter l’auditorium, courant dans les escaliers et se réfugiant dans ce que je pense être la salle de projection. D’abord Eli, se jetant sur la porte battante et enjambant à grands pas les escaliers, puis enlevant un peu de poussière de la rampe en courant, une petite improvisation, je suppose, pour la mission secrète qu’il doit remplir. Quelques prises plus tard, Eli visiblement à bout de souffle, et Bob Richardson après avoir survolé un bon nombre de fois la scène, et même en percutant un moment un chandelier, Omar et Eli fuient en courant ensemble. Encore quelques prises –« parce qu’on adore faire des films » comme le chantonne l’équipe à Tarantino –et une autre journée de tournage sur un film de Tarantino qui prend fin.

Inglourious Basterds va arriver sur les écrans une chaude soirée d’août, dans un cinéma près de chez vous, vous prenant par surprise, captant votre attention du début à la fin, vous faisant rire, sauter ou reculer de vos sièges. Alors que je dis au revoir à Quentin et Lawrence, Erica Steinberg (la prod exé) et au reste de la splendide équipe que j’ai rencontrée, je réalise soudain que j’ai bien été un témoin sur ce plateau. Heureusement que je n’ai lu qu’une partie du scénario afin de me forcer à pas dévoiler complètement le scénario, mais de ce que j’ai vu, et avec Quentin toujours autant concentré, tout le monde travaillant dur du matin au soir, c’était un vrai bonheur et je le jure sur la fausse moustache de Brad Pitt.

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Sécurité stricte sur le plateau. Cliquez pour agrandir.

Qu’est-ce qui va se passer ensuite, j’ai demandé à Quentin, qui a répondu « Oh j’en ai aucune idée, je peux honnêtement dire que j’en sais rien du tout. Si c’est un succès, je pourrais en faire une nouvelle version, ou faire un Kill Bill 3, ou alors faire quelque chose de complètement différent. Je ne suis pas vraiment sûr, je suis juste concentré sur ça, donc je n’ai vraiment aucune idée de ce qui va suivre ».

Merci à tous ceux qui ont permis de rendre tout ceci possible, vous vous reconnaitrez.

Cette page est un exclusivité, aucune copie ou publication autorisées sans permission. N’hésitez pas à citer cette page avec des citations correctes. Contactez nous si vous avez des questions. Les photos d’Enzo Castellari sont la propriété de enzocastellari.com. Les photos du plateau sont la propriété de Paul. Les photos sont pas été prises le même jour.

Traduit par C. Sauvage

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